L’AFRIQUE GAGNE AVEC LES TIC
Avec une adhésion volontariste de sa population au schéma de développement charrié avec et par les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’Afrique montre qu’elle peut désormais elle aussi gagner
L’Afrique connectée à l’initiative de Google
Certaines voix autorisées le disent désormais à haute voix : une autre Afrique se profile, celle qui gagne avec les technologies de l’information et de la communication (TIC). Grâce au Web et avec notamment le soutien de Google dans son PROJET D’UNE AFRIQUE CONNECTÉE, l’espoir d’une nouvelle Afrique gagnante est, en effet, désormais possible. Certes, aucune étourderie n’est permise, l’action de GOOGLE en direction de l’Afrique n’est pas un simple acte de philanthropie. C’est même, à ne point en douter, une perspective d’un vaste INVESTISSEMENT A BUT LUCRATIF. L’initiative me semble, néanmoins, offrir à une Afrique nouvelle qui, s’appuyant dorénavant sur les technologies de l’information et de la communication, une occasion d’insuffler un nouvel élan au processus de développement du continent dans une perspective gagnante.
Internet puissant outil de développement
C’est presqu’un altruisme de dire aujourd’hui que la puissance de l’Internet et les autres outils des TIC investissent et révolutionnent presque toutes les branches de l’activité humaine. Des secteurs socio-économiques considérés comme des principaux vecteurs du développement, à l’instar de l’information, les télécommunications, l’éducation, la science, le commerce et la santé intègrent de plus en plus des outils modernes de collecte, de traitement, de diffusion fondés sur les TIC. L’Afrique ne peut plus ignorer la puissance des ces outils sur son chemin du développement. Certes, il persiste encore une véritable césure numérique et informative entre le Nord et le Sud, mais cette facture, pour de nombreux observateurs avertis, va s’amenuisant et peut être rapidement comblée si des politiques hardies sont mises en place.
Les TIC et l’Internet : une chance pour l’Afrique
A la fin, les TIC et l’Internet apparaissent donc comme une véritable chance pour l’Afrique, dès lors que leur usage n’est régenté par personne. L’Internet donne ainsi à l’Afrique et aux africains l’occasion de faire entendre leur voix et/ou de tracer leur voie en se présentant en face de la communauté mondiale non plus comme des simples consommateurs, mais aussi comme des pourvoyeurs d’idées, pourquoi pas, de développement. En se fondant sur cet avantage, certains économistes contemporains suggèrent à l’Afrique, pour réduire son écart de développement avec le Nord, d’opter pour la théorie de LEAPFROGGING. Cette théorie du « SAUTE-MOUTON » qui permettrait à l’Afrique de prendre le raccourci culturel et économique pour réduire son écart de développement avec le Nord. Problème: la théorie du saute-mouton suppose et exige au sauteur d’avoir des jambes solides pour ne pas les briser à la réception.
L’Internet, un « leapfrogging » pour les africains
Et si les TIC et Internet offraient aujourd’hui aux africains ce raccourci à la « saute mouton…? » Il ne leur resterait plus alors qu’à raffermir leurs jambes. Et les jambes solides en TIC, j’en reste convaincu, les africains les possèdent bien. Les exemples de réussite des projets TIC comme celui du congolais Vérone Mankou, 25 ans, porteur du projet de PREMIÈRE TABLETTE TACTILE AFRICAINE et bien d’autres à découvrir sur cette AFRIQUE CONNECTÉE, sont éloquents. Comme qui dirait : « avec les TIC et l’Internet, l’Afrique sait, aussi, être autre chose que cet éternel continent de théâtre de conflits, de famines, de maladies et des ignorances de toutes sortes ».
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