La classe inversée, pour une pédagogie enthousiasmante
Malgré une certaine compétence acquise après validation d’un diplôme universitaire en intégration pédagogique des TIC avec le microprogramme en intégration des TIC en éducation de l’université de Montréal, je refuse, pour l’instant, de me prendre pour un « expert » en « classe » ou en « pédagogie » inversée.
En effet, dans un contexte d’exercice et de pratique professionnelle encore largement marqué par une très faible intégration pédagogique des TIC à l’enseignement, cela pourrait paraitre comme une vanité démesurée. Car, à l’instar de nombreux autres pays d’Afrique noire, le mien : la RDC, qui n’a pas encore franchement franchi le rubicon, ni solutionné efficacement la lancinante dialectique « technologie-enseignement« , ne peut m’autoriser une si forte prétention.
Néanmoins, depuis quelques années, j’intègre cette pratique de classe inversée dans mon contexte pédagogique d’enseignement et ressens continuellement, d’année en année, un réel plaisir à observer l’adhésion presqu’instantanée de mes étudiants à ce nouveau rituel pédagogique qui vient « booster » mes séances de classes présentielles pour en faire des véritables « ruches » plutôt que des « cruches » comme aiment à le dire les pédagogues de la première heure.
La classe inversée expliquée et la classe inversée dans la temporalité
La nouvelle donne pédagogique de la classe inversée est souvent associée, par de nombreuses voix autorisées, à la ritournelle « Lectures at home and Homework in classes« . Ainsi, Marcel Lebrun, l’une de ces voix, considère, sur son blog, cette étape comme le tout premier niveau de la pratique de la classe inversée.
Comme on peut le découvrir dans les vidéos ci-après, de ce concept, il est bon de signaler qu’une abondante littérature, qu’il serait fastidieux de retracer ici, fait florès aujourd’hui pour en définir et circonscrire la thématique globale ou encore pour constater son existence lointaine dans la temporalité.
La classe inversée expliquée
La classe inversée dans la temporalité
Avec la pédagogie inversée, des classes plutôt « ruches » que « cruches »
Je prend souvent le prétexte de l’activité de sertissage des câbles UTP et des fiches RJ45, prévue dans le contenu de mon cours de réseautique, pour recourir à cette pratique de la classe inversée. Dans cette perspective, des capsules vidéos, de textes sont proposés aux étudiants avant le cours en séances présentielles en classe. Au jour et à l’heure de l’application de l’activité en classe, l’enthousiasme débordant de mes étudiants, leur esprit collaboratif et les débats qui entourent et suivent la réalisation de cette activité me séduisent. Une joie qui, comme autrefois rendue et exprimée dans ce billet, m’aura, cette fois encore, inspirée ce nouveau billet de retour sur une nouvelle expérience de classe inversée qui m’aura mis beaucoup de baume au cœur, si heureux de sentir la très grande satisfaction et l’intérêt que ce rituel provoque chez mes étudiants.
En témoignent les images et vidéo ci-dessous :
La classe devient une ruche en pédagogie inversée
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