Médias et réseaux sociaux: « Silence! On traque les terroristes à Bruxelles »
MÉDIAS et RÉSEAUX sociaux : entre Droit de l’information et droit a l’INFORMATION
En marge de la traque des terroristes djihadistes qui a suivi les attentats de Paris en novembre 2015, le service de presse de la police fédérale belge avait aussitôt placé, sur le hashtag #Bruxelles, le message suivant à l’intention des médias et, implicitement, des internautes belges :
Par sécurité, veuillez respecter le silence radio sur les médias sociaux concernant les opérations de police en cours à
#Bruxelles. Merci
La police belge invitait ainsi les internautes bruxellois à ne rien divulguer sur la nature des opérations qu’elle menait dans certaines zones de la ville de Bruxelles. Les usagers des réseaux et médias sociaux ont, apparemment, très favorablement répondu à cet appel. Comme moi, beaucoup d’auditeurs de la PREMIERE/RTBF 99.2 FM émettant à Kinshasa pouvaient suivre, presqu’en boucle, le rappel de ce tweet par les journalistes de cette chaîne.
Médias et RÉSEAUX sociaux : Des usages PARADOXAUX
Dans le contexte actuel de la traque des terroristes djihadistes, on peut facilement observer comment cette fascination des jeunes pour les réseaux à audience planétaire et pour les applications dérivées, comme les selfies, correspond aussi à des modes opératoires de recrutement des potentiels djihadistes. Cela contribue donc à renforcer le terrorisme.
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