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La triche à l’école : peut-on vraiment l’éviter à l’ère des TIC ?

Plagiat…, antisèche…etc…, les qualificatifs sont nombreux pour désigner un phénomène aussi vieux que l’existence même de l’école : celui de la triche à l’école. Ça, c’est connu, c’est très ancien, dirait-on. Le fait nouveau, c’est l’incursion des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement qui constitue, désormais, un malaise très récurent en pédagogie et rend, très souvent, la détection de ce phénomène de la triche en classe, suffisamment complexe, à l’ère des usages des TIC, en enseignement-apprentissage, au point d’en constituer un véritable casse-tête. Tant il est vrai que la génération techno-pédagogie actuelle, avec ses « internet natives » qui raffolent des usages des outils des TIC, ne cesse de rivaliser d’astuces et des techniques reposant sur ces technologies pour renforcer le phénomène de la triche à l’école.

Technophobes vs technophiles de l’entrée des TIC en classe

Depuis que, sous diverses formes, les technologies de l’information et de la communication ont fait leur entrée dans les salles de classe, l’ampleur du phénomène de la triche à l’école, à l’ère du tout numérique, est apparemment telle que technophiles et technophobes s’invectivent, les uns les autres, et se questionnent sur l’impact réel de l’intégration des TIC en éducation. Les premiers en font la promotion et considèrent que les TIC peuvent faciliter l’apprentissage et l’accès à l’éducation des jeunes. Les second, un peu plus sceptiques face à ces technologies, pensent qu’elles ne sont plutôt et surtout que l’effet d’une mode qui fait bien l’affaire des entreprises qui produisent ces outils, parfois coûteux. Qu’elles pourraient même entraîner des effets néfastes, comme de la distraction, des troubles de mémoire et du stress chez les jeunes. Ainsi, derrière ces étiquettes morales, sans doute quelque peu réductrices, mais qui n’occultent en rien pour autant des enjeux et des questions d’éthique réels, on se range soit davantage du côté des « technophiles », pour qui la technologie représente le « bien », soit du côté des « technophobes », pour qui elle représente le «mal».

Fort heureusement, face à cette sorte de dilemme, il y a lieu, néanmoins, de retrouver des valeurs que l’on peut mettre en dialogue et penser, avec l’Unesco, que les TIC ont le pouvoir de compléter, d’enrichir et de transformer positivement l’éducation. Telle est aussi ma conviction. Quand bien même, je peux, néanmoins relever et constater, dans la courte infographie en images et en vidéos de la triche à l’école, que je présente ci-dessous, que les « internet natives » rivalisent d’astuces, de techniques et d’imaginations fertiles en triche à l’école.

Courte infographie d’images et vidéos de la triche à l’école

On triche avec les TIC…
On triche, avec ….
…… ou sans les TIC

Bref, on rivalise des techniques et d’astuces pour tricher à l’école

Visiblement, les astuces et techniques de la triche à l’école crèvent les yeux et semblent bien justifier le « titre question » de mon présent billet. Comment, dès lors, véritablement éviter la triche en classe à l’ère des technologies de l’information et de la communication en enseignement-apprentissage ? A chacun de se faire sa petite idée… En attendant écoutons l’avis d’un expert congolais

En attendant écoutons, sur Radio Okapi, ce débat et les avis de ces quelques r-d congolais, sur cette question et sur les conséquences de la triche à l’école. Un peu long, sans doute, mais intéressant à écouter.


A l’école, le harcèlement sexuel scolaire « inversé »disculpe l’enseignant

On parle aujourd’hui de manière récurrente, de “classe inversée“ pour invoquer, en pédagogie, un concept directement dérivé de la “flipped classroom“ anglo-américain qui met, dorénavant, au-devant une approche pédagogique nouvelle qui inverse la nature des activités de l’enseignant et modifie les rôles traditionnels d’apprentissage de l’apprenant à l’école. Ce billet ne donne pas les détails et ne fait ni le plaidoyer, ni le blâme de ce principe pédagogique nouveau qui, à ne point en douter, compte aussi bien ses amateurs que ses pourfendeurs. L’allusion à la métaphore de la classe inversée ne nous sert ici que de prétexte pour évoquer plutôt un autre phénomène tout aussi récurent qui s’observe en éducation : celui du harcèlement scolaire.

Le harcèlement en contexte scolaire, un mal qui répand la terreur

Lorsque ce phénomène s’invite dans le domaine éducatif, le harcèlement à l’école, également connu sous le nom de bullying, peut revêtir plusieurs formes, allant du bullying physique au bullying sexuel en passant par les bullying verbal, social et/ou le cyberbullying. Dans tous les cas, quelque soit sa forme, le harcèlement provoque souvent chez sa victime, un désintéressement du programme d’études et de toutes les activités scolaires, un abandon, sinon une fuite des cours ou carrément de l’école. Une suite de méfaits au nombre desquels des pédagogues et des psychologues avisés ajoutent, dans le cas précis du harcèlement sexuel, d’autres effets psychologiques dévastateurs comme l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil, la perte d’appétit, l’incapacité de se concentrer, une estime de soi amoindrie, la perte d’intérêt à l’égard des activités régulières, l’isolement social et les sentiments de tristesse, de peur ou de honte, etc.. Dans les cas extrêmes, pour les surmonter, certaines victimes peuvent envisager ou tenter de se suicider.

Dire non au harcèlement scolaire

D’où l’impératif, pour tous les acteurs et actants éducatifs, d’intérioriser l’impact de ce phénomène, d’en comprendre les conséquences (néfastes) et de saisir la nécessité et l’obligation de dire non au harcèlement scolaire, sous quelque forme qu’il soit.

Bullying sexuel scolaire, d’accord…

S’agissant plus particulièrement du harcèlement sexuel à l’école, cette forme est perçue, généralement, comme une discrimination fondée sur le sexe. Le “Code des droits de la personne“ de la province canadienne de l’Ontario, le définit comme le “Fait pour une personne de faire des remarques ou des gestes vexatoires lorsqu’elle sait ou devrait raisonnablement savoir que ces remarques ou ces gestes sont importuns“. En général, le procès du harcèlement  sexuel à l’école, selon une idée fortement reçue dans l’opinion publique, fait de l’enseignant le premier coupable de la commission de cet horrible acte.  Ce dernier n’est il pas celui qui peut utiliser son autorité en vue d’obtenir des rapports sexuels avec son ou ses élèves. Surtout, ce dernier n’exerce il pas un contrôle important sur les filles à travers les notes de classe et les résultats des examens. Enfin, ce dernier n’est-il pas plus enclin à tirer du plaisir à user de sa position pour solliciter une faveur sexuelle aux filles en situation de vulnérabilité, etc.. ? Autant d’arguments qui forcément le désignent clairement comme le bourreau et l’apprenant comme la victime innocente.

… Oui mais, …et si la faute était partagée ?

Comme tout le monde, entre ces deux principaux protagonistes de l’éducation, je n’hésiterai pas un instant à reconnaître à l’enseignant cette grande responsabilité. Mais, lorsqu’il y a quelques temps, un ami m’a forwadé, sur mon mur facebook, la vidéo ci-après et après avoir visionné et lu entre les lignes les arguments invitatoires des élèves, à l’endroit de l’enseignant surveillant, je suis plus enclin à la nuance et voudrais rappeler et souligner, aussi, celle (responsabilité) de l’apprenant dans la commission de cet acte strictement condamnable, bien sûr.

https://www.facebook.com/metrodakar/videos/1408162069293085/ entretemps


La « Prof…. crastination », une insolite pédagogique pour sourire ?

Voir la paille dans l’œil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien… Entre profs et élèves, la parabole de la paille et de la poutre de Jésus-Christ, prononcée dans son sermon sur la montagne telle que rapportée par l’Évangile selon Saint Matthieu (Mt7. 3-5), s’invite en pédagogie… 

Les croquis de « prof… crastination » ci-après, tirés d’un site WebPédagogique français peuvent, certes, prêter au sourire. Mais, à y réfléchir entre les lignes,  Faut-il vraiment rire ou pleurer de cette métaphore, là où …

De la leçon du maître à l’élève ou la paille dans l’œil d’autrui…

 

… Aux devoirs du maître au maître ou la poutre dans son propre œil…

Il convient plutôt, déontologie oblige, d’y voir une pressante interpellation au travail bien fait. N’est-ce pas cher professeur ?  Allez, … professeur et élève, à chacun son devoir.


RDC : un Nobel pour exorciser la « médiocrité » des politiques ?

 

La RDC a désormais son Nobel de la Paix. Et si l’heureux bénéficiaire, le Dr Denis Mukwege, venait par cette récompense honorer tout un peuple que la médiocrité de certains de ses propres politiciens a vite fait, aux yeux de certains, de jeter dans la corbeille de la médiocrité ?

Que les médiocres dégagent…

Fin 2017 et début 2018, le mouvement du Comité laïc de coordination (CLC) des chrétiens catholiques rd-congolais, a organisé des marches de protestation contre Joseph Kabila qu’il soupçonne de tripatouillage de la constitution afin de briguer un nouveau mandat présidentiel à la tête du pays.

Au plus fort de la répression sanglante de ces marches, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, parrain supposé de ce mouvement, a des mots très forts à l’endroit du pouvoir politique de Kinshasa, qu’il traite ouvertement de « médiocre » et dont il invitait les acteurs à « dégager ».

… Pour que vive désormais, à jamais, l’excellence

Curieusement, cet invective rappelait des propos tout aussi forts prononcés, quelques années plutôt, par un autre politique africain de renom : Abdoulaye Wade, alors président du Sénégal, impliqué comme médiateur dans la résorption d’une autre crise politique congolaise de fin de règne du président Mobutu. Abdoulaye Wade mettait l’échec de sa mission sur le compte de la mauvaise foi d’une classe politique r-d congolaise incapable de se sublimer face à des enjeux politiques autrement plus sensibles. Se dépouillant de tous gants, il qualifiait alors la classe politique congolaise d’immature et de manque de culture politique.

Depuis, la tentation était sans doute assez forte pour une certaine opinion à étendre ce mépris à un ensemble plus vaste de congolais de toutes catégories, qu’elle pouvait faussement placer dans la même corbeille de la médiocrité. Il fallait bien laver cet opprobre. Aujourd’hui, avec le Nobel du Docteur Mukwege c’est, à coup sûr, chose faite. Les multiples félicitations et éloges affluant de partout sont là pour nous convaincre que la RDC, ce n’est pas que de la médiocrité, c’est aussi l’excellence qui, pour rencontrer l’espoir des uns, pointe désormais comme un lendemain politique radieux de ce grand pays.

Denis Mukwege, cet ancien Prix Sakharov 2014, deux fois nominé pour le Prix Nobel de la Paix, est ainsi internationalement récompensé en 2018. Une récompense qu’il co-partage, par une heureuse coïncidence, avec une victime et ancienne esclave sexuelle de Daech, la yézidie Nadia Murad, qui symbolise son métier de réparateur des milliers de femmes cruellement violées depuis plus de 20 ans dans les conflits armés de l’Est de la République démocratique du Congo…

Denis Mukwege et Nadia Murad. Co-Prix Nobel de la Paix 2018 : la victime et le réparateur des violentées sexuelles des conflits armés. Crédits : PINAULT/VOA [Public domain], via Wikimedia Commons et U.S. Department of State from United States [Public domain], via Wikimedia Commons. Collage : Mondoblog

… et dont l’oeuvre a été portée à l’écran par les belges Thierry Michel et Colette Braeckman dans un documentaire « L’homme qui répare les femmes » dont on peut visionner la bande-annonce du film, ci-après :

Ce film poignant, comportant des scènes difficiles à soutenir, qui ont fait craquer certains spectateurs, a été paradoxalement initialement interdit de diffusion en… République démocratique du Congo.

Le film de l’annonce du prix Nobel de la Paix 2018


Hommages à Aretha FRANKLIN

Elle est partie… Que son âme repose en paix…

Ils sont nombreux à rendre des hommages mérités à Aretha Franklin. Comment pourrait-il en être autrement, au regard de l’immense oeuvre musicale de cette diva de la « Soul music », de son engagement pour le combat civique et pour la cause féminine au Etats-Unis… 

Des hommages logiquement attendus

  • De Barack Obama qui a eu ces propos : 

Dans sa voix, nous pouvions lire notre Histoire, dans son entièreté et dans toutes ses nuances : notre puissance et nos peines, notre côté sombre et notre lumière, notre quête de la rédemption et le respect gagné difficilement

Lui, pour qui, elle a chanté lors de son investiture comme premier Président noir des Etats-Unis d’Amérique :

Barack Obama doit encore se rappeler, sans doute, que lors de l’interprétation de son morceau « You make me feel like » lors d’un prestigieux gala annuel de « Kennedy Center Honors » en 2015, elle avait réussi à lui arracher une larme d’émotion.

  • Des stars, car cette perte reste un coup dur pour ceux qui aiment la vrai musique
  • De Jesse Jackson et/ou des fans se rassemblant instantanément devant l’Eglise baptiste New Bethel de Detroit, où officiait le père d’Aretha Franklin

Des hommages un peu moins attendus – simplement protocolaires diraient certains

  • De Donald Trump …. 

…. le « Tweeteur » invétéré

https://www.youtube.com/watch?v=Dawa_P-ryDI

Hommages auxquels je joins les miens

Je me souviens qu’encore étudiant, il y a quelques années, à l’université congolaise de Lubumbashi, le premier disque de « Soul music » que j’achetai était gravé de la chanson « Spirit in the Dark » d’Aretha Franklin, à écouter ci-après.

In fine, peux t-on vraiment se lasser d’écouter cette voix ?

Paix à son âme


RDC : la vente des syllabi à l’université, une pratique «antidote» à la mise en ligne des cours ?

Dans l’enseignement supérieur, on s’accorde en général à dire qu’un « syllabus » est la présentation générale d’un cours, qui reprend toutes les informations à savoir sur le sujet par les étudiants. Dans le contexte congolais, la pratique très répandue de la vente de ces notes de cours aux étudiants par les profs servirait-elle d’antidote à la mise en ligne des cours ? 

L’envahissant usage des TIC : une caractéristique des temps modernes ?

C’est presqu’un truisme de dire que les TIC façonnent notre vécu quotidien. Face à la montée en puissance de l’usage des technologies de l’information et de la communication dans la vie de l’homme contemporain, c’est plutôt le non-usage des TIC qui constitue désormais une anomalie. Il en est ainsi, notamment, du secteur éducatif où le procès des TIC en éducation n’est plus à faire. Plutôt, les protagonistes et multiples intervenants sur ce terrain continuent de voir comment le déploiement de diverses solutions techno-pédagogiques permet d’appuyer l’enseignement et l’apprentissage.

Cependant, il est vrai que dans certaines parties du monde, particulièrement en Afrique noire, le déploiement du numérique dans l’enseignement rencontre encore de nombreux défis de taille : on manque d’infrastructures ou de compétences favorables au cœur des institutions d’enseignement. Néanmoins, même dans pareil cas, l’intégration judicieuse du numérique dans l’enseignement est désormais très présente dans l’esprit de divers décideurs « pédagogico-politiques ». Elles pourraient aider à développer de nouvelles intentions pédagogiques et seront certainement une alternative à suivre dans la pratique pédagogique.

Le numérique dans l’éducation c’est comme l’oxygène dans l’air : partout, invisible mais essentiel.

Les néo-pédagogues restent, en effet, très fortement convaincus qu’on ne peut plus enseigner aux « digital natives » d’aujourd’hui comme aux étudiants d’hier. Comment pourrait-il en être autrement au seuil de ce 21eme siècle qui parfaitement intégré la technologie ? Il y a fort à parier, à la vue des vidéos ci-apposées, que même les Cassandres et autres « technophobes », qui continuent encore à résister à cette nécessaire métamorphose pédagogique se rendent à l’évidence.

En Afrique noire, particulièrement, nombre de pédagogues voient dans l’intégration pédagogique des TIC dans l’enseignement un bonus et une issue idéale à la résorption de pas mal de tares du système éducatif africain (classe pléthorique, insuffisance des ressources et compétence humaines, insuffisance des matériels didactiques, insuffisance et obsolescence des infrastructures, etc…). Sans forcément en constituer la solution universelle, le numérique est perçu comme une solution efficace à ces tares qui grèvent implacablement la qualité de l’enseignement dans le système éducatif africain.

Mais, si le numérique est la réponse, quelle était la question et qu’est ce qui en constitue le problème ?

En tous cas, les exhortations répétées des néo-pédagogues rendent inéluctable la question des rapports entre nouveaux outils de communication et implication de ces outils dans le système scolaire et académique. Problème : dès lors que la généralisation des connexions à l’internet est effective (du moins dans les centres urbains de beaucoup des pays africains), on peut se demander quelles sont les motivations et facteurs qui expliquent la persistance des non-usages des TIC dans la pratique pédagogique de beaucoup d’enseignants africains et principalement r-d congolais, dans le cas qui concerne ce billet ? Refus de la modernité et/ou de la suprématie des technologies, résistance(s) au changement… ? Face à la trop grande diversité des situations de l’émergence des facteurs qui complexifient la cartographie et le rapport entre usages et non-usages des TIC dans la pédagogie, les réponses à ce questionnement, ne peuvent, de toute évidence, être que sectaires et difficilement généralisables. Dans le contexte r-d congolais de l’enseignement supérieur qui concerne ce billet, et hors de toute analyse scientifique profonde, j’ai pensé, un peu naïvement, sans doute, que la pratique très répandue de la vente de notes de cours (syllabus) aux étudiants pourrait peut-être servir d’antidote à la mise en ligne des cours par la grande majorité des enseignants universitaires r-d congolais. Pourquoi je pense ainsi ?

Parce que j’ai participé comme consultant en technologies éducatives à un projet allemand de Stratégie2020 visant à implanter le système Licence Master Doctorat (LMD) dans l’enseignement supérieur congolais. Et dans les trois principales universités congolaises de Kinshasa, de Lubumbashi et de Kisangani, on retiendra que :

  • le projet a initié un important programme de mise en ligne des cours pour accompagner ce basculement vers le LMD.
  • j’ai servi de consultant pour la mise en ligne des cours dans ce vaste programme.
  • inexplicablement, malgré un fort enthousiasme noté, en amont, pour cette innovation, un fort désintérêt, statuant en quelque sorte l’échec de ce programme, a été observé, en aval et un des enseignants interrogé, après évaluation du programme, m’a tenu ces propos :

Je suis à l’université où je suis enseignant-chercheur. Il y a beaucoup des professeurs qui disent : vous nous demandez de mettre des cours en ligne, mais cela signifie que nous n’allons plus vendre nos syllabi (pluriel de syllabus), alors que pour nous, c’est pratiquement une source de revenu  en cette période de vache maigre. Pour l’enseignement en général au Congo, il y a une pratique qui n’est évidemment pas à encourager, mais selon laquelle les professeurs éditent des syllabi de leurs cours qu’ils vendent aux apprenants 

Dur, dur… le sort du professeur d’université congolais et …,  dommage pour l’innovation pédagogique.